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liboria
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  • pour la liberte de s ecrire , de se dire, de se respecter autour du conte , de la peinture, de la musique, de la danse .... Libre court a la creation .....ouverte sur le monde . Dans la dignite et l humilite.
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21 février 2010

amer hair, hair d aimer toi ,moi,moi,toi

> > Les poetes ont une drole de facon d aimer.......
> > > > >
> > > > > Il y a un an, madame ,voyez vous ,je venais ici avec sous la peau, la certitude d une rencontre.
> > > > > Il y a une amie,une amie formidable.
> > > > > Il m a fallu alors un peu de temps dans le sud pour avoir la vision de cette rencontre.La vision juste,la vision claire ,celle de dessous les bougies.
> > > > > Il m a fallu entendre frapper a la porte de ma maison plusieurs fois ,a l heure ou la lune s endormaitdans le tilleuls.
> > > > > Il m a fallu entendre ,nos soirees durant,votre silence et votre parole derriere les mots.
> > > > > Il m a fallu m entendre moi,moi d habitude si muet.
> > > > > Il m a fallu m ecouter,me regarder ,la,en bas,bien au fond.Un peu de temps il m a fallu,un peu de temps.
> > > > > Viel ours dans le froid de ma caverne,vous veniey rechauffer le bout de mes doigts gayelle etoilee.
> > > > >
> > > > >
> > > > > Depuis un an ,madame les matins se succcedent aux matins,comme les saisons passent ,et les soirs ,et cet amour qui nait a lui meme en chaque instant:
> > > > >
> > > > > Au matin ,j ouvre les yeux et vous tes la .marmotte au sommeil,gayelle au galop sur les dunes de vos reves .
> > > > > Votre peau respire,le calme vous habite, s est niche a votre insue sous vos ongles et sous vos paupieres.
> > > > > le reveil strident n a rien fait sursauter de votre soufle.il souleve votre ney et son etoile,Il s echappe d entre vos levres.
> > > > > Il s echappe et me chuchote vos images sous le songe,vos tresaillements de doigts sous les assauts,de quelques peurs encestrales.
> > > > > le soleil s est reveille depuis peu lui aussi,pour nourrir sa journee de votre eclat.
> > > > >
> > > > > Comme je plains ces hommes qui sont passes pres de vous sans voir votre beaute.
> > > > >
> > > > > Au matin,j ouvre les yeux et vous etes la, souriante dans votre sommeil.Mouvement de drap s enroule dans votre dos,laisse apparaitre un sein ,votre nombril,un genou.
> > > > > J aime chaque partie de vous,car chaque partie de vous est vous tout entiere.//Je vous aime et je vous hais ,je vous hais de vous aimer//
> > > > > je vous aime de me hair de la sorte//
> > > > > Et madame je l avoue,je souleve votre drap et je vous regarde appaisee.Du bout de vos fesses a vos ongles de pieds,la respiration vous porte sur un ocean de sable.Vos seins se soulevent et votre corps embaume de l amour d hier.De matin en matin vos seins s arrondissent. Et l enfant que nous aurons peut etre bientot,ou plus tard est l enfant de notre amour.
> > > > > Vos cils ont bouge,je recouvre votre corps de princesse oranaise.N allez prendre froid,les couettes sous le nez je vous fais un nid et je balance mon corps dans la chambre pleine de votre soufle.
> > > > > je saute dans mes habits d hier et d avant hier ,dans mes habits de vieux bucheron fatigue .
> > > > > La cafetiere italienne fremit sur le feu,je bourre le poele de chene.
> > > > > Je soufle sur les braises et le papier s enflamme..sort impitoyable reserve aux nouvelles deja anciennes de la semaine.Le papier
> > > > > s enflamme en flamme et en fummee la peste de Madasgascar,la vodka de Russie ,au bar de moins a Alger.
> > > > >
> > > > > Sur le plateau dore,je dispose des tartines de toutes les couleurs et la cafetiere pousse un dernier soupir.
> > > > > Tout est pret,la cuillere et le sucre,la haut tu viens de te retourner dans le nid.
> > > > >
> > > > > Je n aime plus la ville : ces mots sont si ssimples.Le rire des mouettes,les poubelles qui degueulent,les goutieres pisseuses...la source est tarrie.Peut etre a d autres heures de la journee reste t il un peu de fraicheur et de silence entre les pierres et le beton.
> > > > > Et pourtant ,je suis ici bien la.
> > > > > Je sue ici en plein cagnat,en plein charnier,de corps et de mots.
> > > > > Les corps ici se collent sans jamais se toucher.....carcasses denuees de sens .Et les mots desosses,vont y butter sans but,pour aller crever plus loin,par la fenetre dans la rue
> > > > >
> > > > > Ou es tu mon amour ,mon ventre arrondi? je devrai etre le long des rivieres de ta peau,sous le raffraichissements de tes bouts de
> > > > > doigts.
> > > > > en sueur,
> > > > > sous les vents d est
> > > > > de ton souffle
> > > >

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